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Par Serge Prioul le 2 Septembre 2016 à 09:13
Dans ses courants la Loire
Frissonne comme une rime
Quelque chose en moi
Pour faire écho à sa lumière
Nous avons visité la maison de Ronsard
Pour trouver l'âme du poète
J'ai fouillé les cours les caves
Les vitrines aux livres de vieux cuirs
Fermées à clé s'effaçait même
Son nom en lettres d'or
Et les grandes cheminées vides impuissantes
Si seulement on y avait allumé les feux
Point de poète céans
Le néant on avait juste emprisonné
Puis par la fenêtre
J'ai vu mai
Dans la roseraie
Qui éclosaient ses boutons parfaits
Dans la lumière alors
J'ai pensé en vers
Et rêvé aux belles.
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Par Serge Prioul le 30 Août 2016 à 13:41
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Aujourd’hui
Tu as tamisé du sable là-haut dans les Alturas de la Serra
Une petite carrière entre Telhado et Coïmbro
Pour toi seul
Découverte
Comme un signe d’or entre l’or des granits
Cette veine rouge et de schiste
Que tu cribles sous le soleil des genets
Puis tu écris comme d’autres dessinent
Et toujours tu sculptes tes pierres
Une amie aussi t’écrit
Beau signe
Beau qui saigne sur le roc
Alors tu cherches quelle langue
Te parlent les pierres
Lorsqu’au fond sombre et poussiéreux de la cave
A frôler les esprits des parois
Tu t’actives à tailler jointer gratter
Quel relent de lampe à huile
Soudain
De préhistoire déjà vécue
De si loin que tu frissonnes
Que l’âge des pierres et des cavernes
Et peut-être et surtout
cette solitude si réceptive
Entre ombre et lumière
Quand quelque éternité se sauve
De tout temps
Et rappelle l’Homme
Nourri aux forces
Enchaînées mais offertes
De la Terre
Barroso - Juillet 2013 -
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