• Mignonne, allons voir si la rose...

     

    Dans ses courants la Loire

    Frissonne comme une rime

    Quelque chose en moi

    Pour faire écho à sa lumière

     

    Nous avons visité la maison de Ronsard

    Pour trouver l'âme du poète

    J'ai fouillé les cours les caves

    Les vitrines aux livres de vieux cuirs

    Fermées à clé s'effaçait même

    Son nom en lettres d'or

     

    Et les grandes cheminées vides impuissantes

    Si seulement on y avait allumé les feux

     

    Point de poète céans

    Le néant on avait juste emprisonné

     

    Puis par la fenêtre

    J'ai vu mai

    Dans la roseraie

    Qui éclosaient ses boutons parfaits

     

     Dans la lumière alors

     J'ai pensé en vers

     Et rêvé aux belles.

     

    (cliquer sur l'image pour l'afficher plein écran)

     


  • Commentaires

    1
    Françoise R
    Vendredi 2 Septembre 2016 à 17:51

    J'aime beaucoup ce poème pour sa simplicité délicate. Oui, ces poètes que l'on enferme... Toujours beaucoup d'émotion à visiter leur demeure. Et tu le dis si bien, avec retenue. La photo parle aussi. 

      • Vendredi 2 Septembre 2016 à 19:00

        Et puis ces vieux poètes de la Loire, ces vieilles demeures blanches sous des ciels tièdes, j'aime !
        et lis également la réponse au commentaire de Thierry ; la réflexion est valable pour tous.

    2
    Vendredi 2 Septembre 2016 à 18:44

    Oui, Serge, très belle émotion. Merci à toi !

     

      • Vendredi 2 Septembre 2016 à 18:58

        Merci de ton mot sur le blog. J'aime bien faire ainsi, moi aussi, cela reste plus longtemps. On les retrouve parfois des années plus tard. Tandis que sur FB, ça disparait en un rien !

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