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Mignonne, allons voir si la rose...
Dans ses courants la Loire
Frissonne comme une rime
Quelque chose en moi
Pour faire écho à sa lumière
Nous avons visité la maison de Ronsard
Pour trouver l'âme du poète
J'ai fouillé les cours les caves
Les vitrines aux livres de vieux cuirs
Fermées à clé s'effaçait même
Son nom en lettres d'or
Et les grandes cheminées vides impuissantes
Si seulement on y avait allumé les feux
Point de poète céans
Le néant on avait juste emprisonné
Puis par la fenêtre
J'ai vu mai
Dans la roseraie
Qui éclosaient ses boutons parfaits
Dans la lumière alors
J'ai pensé en vers
Et rêvé aux belles.
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Commentaires
Oui, Serge, très belle émotion. Merci à toi !
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Vendredi 2 Septembre 2016 à 18:58
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J'aime beaucoup ce poème pour sa simplicité délicate. Oui, ces poètes que l'on enferme... Toujours beaucoup d'émotion à visiter leur demeure. Et tu le dis si bien, avec retenue. La photo parle aussi.
Et puis ces vieux poètes de la Loire, ces vieilles demeures blanches sous des ciels tièdes, j'aime !
et lis également la réponse au commentaire de Thierry ; la réflexion est valable pour tous.