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Il fait encore très chaud aujourd’hui
Mais un vent soutenu porte à la maison
La fraîcheur du grand Lac
Fenêtres ouvertes
Ne regardant rien
J'écoute le Fado
A la surface de l'eau
Des petites crêtes d’écume
Sans cesse écrivent
Au-dessus des îlots
Flotte aussi parfois l’âme
De quelque léger oiseau blanc
Tandis qu'au loin
Chef d’orchestre
S'agitent les éoliennes
Entre deux souffles
S'entend
Qui bat la plage
Comme un ressac
Le Lac chante
Saudade du jour
Compose la symphonie de ma solitude
Negrões - Juillet 2013
2 commentaires -
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L’homme habite le haut du village
De l’autre côté de la route
Qui fait le tour du Lac
Sa femme s’habille en noir
Comme le font de moins en moins les femmes du Barroso
Lui met un peu de bière dans son vin
Il dit que c’est bon
Son beau-père
Alvino
Tue les porcs
Et parle en essuyant le couteau
Et tous l’écoutent
Et je les regarde vivre
Ces gens de Negrões
Il faut si peu
Pour être étonné
Carnets du Barroso - éditions Vagamundo 2014
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