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Saudade
Il fait encore très chaud aujourd’hui
Mais un vent soutenu porte à la maison
La fraîcheur du grand Lac
Fenêtres ouvertes
Ne regardant rien
J'écoute le Fado
A la surface de l'eau
Des petites crêtes d’écume
Sans cesse écrivent
Au-dessus des îlots
Flotte aussi parfois l’âme
De quelque léger oiseau blanc
Tandis qu'au loin
Chef d’orchestre
S'agitent les éoliennes
Entre deux souffles
S'entend
Qui bat la plage
Comme un ressac
Le Lac chante
Saudade du jour
Compose la symphonie de ma solitude
Negrões - Juillet 2013
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Commentaires
Merci Sylvie. Sans trop de narcissisme, j'avais bien besoin d'une telle appréciation (après quelques horreurs qui me furent dites !) Qui d'autre que toi qui sais entendre et voir, et qui sait le grand Lac, pouvait mieux me toucher !
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Si beau, si juste. Le poème dit mieux que le souvenir ce que nous sommes. Merci.