• Carnets du Tras os Montes (1)

     

    A Pitoes da Júnas

    J'ai lu mon poème à Ana Margarida

    Et nous avons souri

    Et dans le café sombre

    Les pierres luisaient comme ses cheveux d'ombre

     

    Puis elle m'a expliqué

    Que par les plateaux

    Il y a deux routes pour la frontière

    Celle de Tourém

    Celle de Requiás

     

    Aujourd'hui quand je retourne

    Les vaches encore

    Sont là couchées dans les fougères

    Et les deux tourterelles

    Vives et si légères à la queue de perles

     

    Alors la fontaine

    Je n'avais pas suffisamment regardé

    La faute peut-être à tant de grand soleil

    Pas tant regardé

    Couler

    Juste

     

    La source

     

     

    Pitoes da Júnas - juillet 2013

     

     


  • Commentaires

    1
    Lundi 8 Juin 2015 à 14:36

    ah

    Toujours de la fraîcheur, même dans la peine, tes mots

    merci !

    2
    Lundi 8 Juin 2015 à 20:23

    Un des tout premiers commentaires sur ce nouveau blog. J'espère que tu vas bien. Je t'embrasse.

     

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :