• Bourgogne - Poème de Filippo Ravizza

    Photo - archives argentiques 1999

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    Pendant que la France pleure et enterre ses morts,

    Filippo Ravizza m'envoie ce poème.

    Traduction Sylvie Durbec 

     

    Bourgogne

     

    Ils ont beaucoup volé les enfants

    au-dessus des champs, hors des maisons,

    les pieds sur l’herbe…

    elles ont beaucoup regardé le monde les grandes

    vaches blanches, mais là, maintenant,

    l’autobus ne semble plus un monstre mécanique,

    plutôt un navire infiniment lent et heureux

    égaré dans un océan vert et tout neuf, où

    comme des vagues les arbres ouvrent l’horizon et

    appellent la route le temps et nous à l’intérieur

    nous penchés vers ce qui vient, touchés

    au cœur par la force de cette beauté,

    nous te regardons comme un décor réel

    mais aussi fleur de l’esprit, commencement,

    Europe, Europe paysanne, mère.

     

    In Turista, editions LietoColle, 2008 


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