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Carnets carrés Les mots plutôt s'alignent Les signes comme des gens marchent Pas pressés les mots Le temps de le dire Le temps de l'écrire Comme on sème la plume Légère Emmène l'écriture La vie fait les gens Entraîne les passants Les choses Et les poètes regardent Les villes La vie Les choses La vie qui fait les gens Qui abandonnent souvent à l'autre leur liberté. Qui a conscience Qui fait capital de ses idées Entre les soldes Les m'as-tu-vu Sports d'hiver L'été sur la côte Le dernier cri du machin-phone La poésie n'a plus la cote A la marche des cadavres marchent En harmonie Le verbe consommer Le verbe consumer Et toi poète Ajouter juste une ligne A tes carnets carrés Ne jamais finir ton poème Quel avenir Te dis-je ?
Rennes - Quai Ouest le 24 mars 2015
Note : Désolé mais ce foutu blog dont je ne sais pas me servir s'obstine à me présenter mon poème en rectangle alors qu'il se voulait " Carnets carrés". A lire sans souffler, oui !
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Dans ses courants la Loire
Frissonne comme une rime
Quelque chose en moi
Pour faire écho à sa lumière
Nous avons visité la maison de Ronsard
Pour trouver l'âme du poète
J'ai fouillé les cours les caves
Les vitrines aux livres de vieux cuirs
Fermées à clé s'effaçait même
Son nom en lettres d'or
Et les grandes cheminées vides impuissantes
Si seulement on y avait allumé les feux
Point de poète céans
Le néant on avait juste emprisonné
Puis par la fenêtre
J'ai vu mai
Dans la roseraie
Qui éclosaient ses boutons parfaits
Dans la lumière alors
J'ai pensé en vers
Et rêvé aux belles.
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