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Negrões
Pour essuyer des gouttes d’eau tombées sur le sol
Tu passes un chiffon
Il fait très chaud
Tu sues tu souffres
Tu as mal à ton vieux cœur
Plutôt que te baisser
De ton pied nu
Tu t’aides
Arrive aussitôt
La pensée souvenir
D'anciens moments de pêche dans les grèves
Homme moderne
Marcheur de chaussures
Ton pied nu est écrit dans ta marche
Rien en toi n'oublie
La terre et l'eau
Le temps t’as trop écrit
Et arrive toujours
Ce déjà vécu
Qui n’étonne plus
Mais seulement
Porte sur des pistes
Qu’un peu de vent
Relance
Montalegre - 8 juillet 2013
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A Pitoes da Júnas
J'ai lu mon poème à Ana Margarida
Et nous avons souri
Et dans le café sombre
Les pierres luisaient comme ses cheveux d'ombre
Puis elle m'a expliqué
Que par les plateaux
Il y a deux routes pour la frontière
Celle de Tourém
Celle de Requiás
Aujourd'hui quand je retourne
Les vaches encore
Sont là couchées dans les fougères
Et les deux tourterelles
Vives et si légères à la queue de perles
Alors la fontaine
Je n'avais pas suffisamment regardé
La faute peut-être à tant de grand soleil
Pas tant regardé
Couler
Juste
La source
Pitoes da Júnas - juillet 2013
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